Ecrits
Si vous chercher des textes de Bayro, vous êtes au bon endroit...
Tout les comptes, poésies et toutes autres compositions écrite de l'artiste.

Les texte sur Nurahkdagi.net PDF Imprimer Envoyer
Écrit par LiMass   
Jeudi, 29 Mai 2008 13:41
Mes textes sur ce sites sont en Turque.

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Cri d'alarme d'un artiste PDF Imprimer Envoyer
Écrit par LiMass   
Jeudi, 29 Mai 2008 13:39
(Une petite histoire sous forme de métaphore pour mettre la puce à l’oreille)

Un roi avait 7 fils et 5 filles, tous artistes, dont chacun aspirait à la survie et à l’embellissement du royaume et de leurs fiefs respectifs. Le roi devenu très malade demanda à ses enfants de veiller au royaume qui deviendra leur héritage. Un jour, un groupe de bandits mit le feu à des champs de blé ! Le Roi le sut rapidement, il dit ; « faites attention mes enfants ! » Puis, la vie reprit son cours comme avant. Chaque enfant du Roi s’occupait de ses affaires sans prendre garde aux dangers qui pouvaient menacer la pérennité de leurs territoires. Soudain, une nuit, on massacra leurs troupeaux de vaches ! L’information arriva au Roi. Il dit : « Faites très attention mes enfants ! » Le temps passait puis vint le moment où le vieux Roi s’éteignit !

Un jour, un des enfants est dépossédé de son fief par des inconnus ! Seulement, IL N’Y A PLUS PERSONNE POUR DIRE « Faites ATTENTION mes enfants ! »

Le Conseil d’Etat a décidé de ne plus soutenir la culture ! Le report du subventionnement du canton aux communes implique t-il une diminution du montant des subventions aux acteurs de la culture ? La culture et ses manifestations doivent pouvoir continuer à vivre sans être sclérosé par un interlocuteur tranchant en toute souveraineté du bien-fondé des demandes qui lui parviennent. Il est nécessaire de favoriser les diversités d’expressions, d’où une ouverture souhaitable aux acteurs pour une participation et une transparence aux décisions de subventionnement. Pérenniser la création, centraliser la culture dans un monopole peut aussi briser la démocratie ! L’art et l’artiste sont les charpentes des peuples et ils le resteront... .

L’art n’est pas une balle de ping-pong, pas qu’un enjeu d’argent de marché non plus.

Vous êtes les 5+7 artistes=12 je m’adresse à vous tous,L’âme du défunt veille sur vous !

Bayram Bozkurt

2007

 
L'innocent PDF Imprimer Envoyer
Écrit par LiMass   
Jeudi, 29 Mai 2008 13:36
Un soir d’été à Genève, au coeur de la vieille ville. Un tout petit café rustique. La terrasse de ce café est remplie de monde, tous âges confondus. Sous un nuage de fumée, tout ce beau monde se prête à leurs histoires respectives, incroyables. La terrasse est dix fois plus grande que le café même. Un groupe d’amis se racontent des gags à tour de rôle, leurs éclats de rires inondent le reste de la terrasse et brisent le silence de la nuit qui est en train de tomber sur la ville. Sans aucun doute, la joie de vivre sur cette terrasse se fait entendre dans tout le quartier. La poignée d’amis apparemment se connaît de longue date et très bien, pour toucher si simplement à la joie de vivre, ensemble, dans ce monde mystérieux et vaste. Ils sont six. Six personnes, six boules de bonheur, six gouttelettes de soleil qui illuminent cette nuit à Genève, comme jamais encore elle ne fut illuminée. Mais un des amis n’est pas là et c'est bien le septième qui manque!
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Les deux autres PDF Imprimer Envoyer
Écrit par LiMass   
Jeudi, 29 Mai 2008 13:35

Dans la nuit du 14 avril 2000, à la campagne genevoise, loin de toute visibilité des hommes de ce Monde et de l’autre Monde, mais pas très loin du Salève qui se dresse avec fierté au dessus de la République de la Rome protestante. Deux hommes semblables comme deux gouttes d’eau, se suivaient dans un autre temps, à tour de rôle, depuis un temps qui n’est pas un temps, auquel on ne peut pas accéder immédiatement.

L’homme de devant, se faisait suivre par l’autre depuis longtemps. Il en avait assez d’être suivi, il fit un demi tour pour aller à la rencontre de l’autre. Comme les autres fois, l’homme qui suit, il se fait suivre de nouveau par l’homme qui suivait en faisant lui aussi, un demi tour vers Genève. Toujours sans s’adresser la parole, sans la vitesse de la course de l’Escalade et sans se fatiguer ni un ni l’autre…

Z, le soir, voir la nuit du 14 avril 2000, si le bon humour et la joie habitent chez lui, allait fêter ses 25 ans avec les siens. Tout était prêt; la table, le gâteau, les 25 bougies sur le gâteau, les cadeaux, le repas, la déco, la musique et tous ses amis, sa famille, sa copine, tous pour un anniversaire de rêve qui allait se transformer en autre chose qu’une fête d’anniversaire au cours de la soirée.

Une fois le repas servi et consommé, la nuit s’approchait à grand pas. Les étoiles brillaient déjà dans le ciel de Genève. Dans cet appartement à la rue des rois, au 7ème étage, rarement il y avait de la musique comme ce soir après 23 heures. Le moment important était venu, le gâteau qui attendait dans le frigo de la cuisine, il est entre les mains de la copine de Z. Un ami de Z, avait pour mission d’éteindre toutes les lumières avant que le gâteau arrive sur la table devant Z.

Les lumières étaient éteintes, 25 bougies allumées dans le gâteau qui se trouvait devant Z. Les bras de sa copine comme une écharpe venue de l’Orient, depuis ses épaules descendaient vers son torse. Z, a soufflé très fort vers les bougies, elles se sont toutes éteintes. Le chant habituel « joyeux anniversaire, joyeux anniversaire…Z » faisait l’écho dans tout l’appartement et dans l’immeuble. Z, se sentait le centre du Monde. Surprise ! Deux bougies se rallument, une avec une lumière blanche, l’autre avec une lumière presque noire. Il a de nouveau soufflé très fort de nouveau, les deux flammes faisaient presque la danse du ventre. Z, commence à paniquer, sa maman, sa copine, ses amies, ses frères et ses soeurs.

- « Bizzzzarre » dit tout le monde. Le grand frère s’est levé vite vers la cuisine avec une carafe entre ses mains, il l’a remplie d’eau et rapidement à son retour, il l’a versée sur le gâteau. Les deux bougies folles sont éteintes. Mais la délicieuse forêt noire pour 30 personnes qui a été, est devenue un marais noir pour personne.

D’abord sa mère a eu peur, son papa, sa copine, lui et tout le monde. Et puis un rire hystérique et collectif rempli d’angoisse a envahi l’atmosphère de la fête. Et puis un calme, un silence…

Il n’y avait pas de magicienne parmi les présents, personne n’avait truqué les bougies. Sa maman les avait achetées chez un épicier appelé « LES PARFUMS DE L’ORIENT. » Z. avait 25 ans, un quart de siècle de vie. Il ne savait pas que ses deux bougies allaient changer tout son avenir. La nuit couvrait notre Genève, gentiment avec son manteau noir. Tous ses amis étaient partis chez eux. Ses parents et sa copine étaient assis autour de la table avec Z. La copine avait la peur au ventre, elle s’est levée :

- « Bon alors je vais rentrer aussi, demain j’ai des choses à faire » et elle a quitté Z, en lui donnant un bisou sur la bouche. Les parents de Z étaient aussi fatigués, ont dit « bonne nuit » à leur enfant qui n’était plus un enfant... La suite sur demende Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

 
L'art qui-es-tu, que fais tu? PDF Imprimer Envoyer
Écrit par LiMass   
Jeudi, 29 Mai 2008 13:30
On m’a questionné il y a quelque temps de cela, « a quoi sert l’art ? ». A première vue j’ai envie de dire : l’art sert à la vie, ou la vie sert à l’art. Dans cette situation je commence à moi-même me demander, qui sert qui ? Comme plasticien je n’ai pas l’impression que l’art me sert. Au contraire c’est moi qui sers l’art (peut-être me dis-je ?) Ou nous nous servons mutuellement. Ou bien, à quoi sert de découvrir que l’art est à notre service ou le contraire ? Et pourquoi dois-je trouver une réponse à l’utilité de l’art ?!!
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